Le quai de la Regratterie a hébergé pendant des siècles les mégisseries qui avaient besoin de l’eau de la Sèvre pour gratter les peaux . Après avoir travaillé les peaux venant des animaux de la région, ce sont ensuite nos compatriotes protestants, exilés au nouveau monde, qui ont participé à l’approvisionnement de cette industrie locale. Cette activité nécessitait de la main-d’œuvre qui maîtrisait l’utilisation d’huile de poisson pour le tannage, les foulons pour assouplir les peaux avant de les mettre à sécher. On imagine aisément les conditions de travail dans ce quartier de Niort et de l’odeur qui y régnait
Niort Vue aérienne de la Chamoiserie Boinot
Cette vue aérienne de 1920 nous fait découvrir au premier plan les usines Boinot. Derrière les ponts Main, la tache blanche n’est autre que l’immense champ de séchage des peaux, appelé « la prairie à Boinot », emplacement actuel du CAC, le Centre d’Action Culturel