Niort

 

 

 

Sur les bords de la Sèvre, « Un vieux coin de Niort –  Le Coin Solet ». Niort comptait de nombreux moulins dont bien souvent seuls les noms nous sont restés : Moulin de Bessac, du Roc, du Milieu, du Château, du Roy et plus loin en amont le Moulin d’Ane (ou moulin d’Anne) à Sainte Pezenne.  C’étaient des moulins à blé ou à draps.

 

 

Quartier des Vieux Ponts, sur la droite avant le magasin à l’enseigne «Tabac », se trouve  la rue de Bessac. Ce bout de Sèvre est identifié en 1594 comme Grand Abreuvoir selon un plan de l’époque de la ville de Niort. Sur la gauche face à la charrette les Bains Juin.

 

Témoin de l’activité portuaire de Niort, ce chaland rempli de planches déchargées sur une charrette sûrement pour approvisionner un artisan. Le port de Niort a perdu de l’importance avec l’arrivée du chemin de fer. En 1899 la création de la ligne Epannes – Ferrières a désenclavé le marais permettant les expéditions rapides sur Niort et La Rochelle. Il faut ajouter à cela l’amélioration du réseau routier pour comprendre que l’activité du port s’est arrêtée après la guerre 14/18, malgré un sursaut pendant cette guerre.

 

 

 

Niort et ses activités : dans ce secteur, le moulin de Comporté, l’usine Saint Jean et l’usine Boinot. Les chamoiseries tirent leur nom d’une technique bien spécifique qui donnait à la peau la capacité d’absorber une quantité d’eau supérieure par rapport au traitement traditionnel. Il faut ajouter à cela les activités de ganterie – plus de 3000 personnes dans la première partie du XXème siècle étaient employées tant dans les usines qu’à domicile. Les marchés étaient en France mais pour une large part également à l’étranger. L’abandon du port des culottes de peaux par la cavalerie a participé au déclin de cette activité niortaise. Par contre, la fabrication des gants s’est prolongée jusqu’à une époque très récente.