La Grève-sur-Mignon - Vue générale de la Tuilerie prise du Chemin de Fer. Marais poitevin

La briqueterie de La Grève est une usine très moderne dans son secteur, et a nécessité l’apport de main d’œuvre importante. Des « étrangers » sont ainsi venus pour assurer la production, notamment des Polonais et des Tchèques dont un certain nombre est resté. Dans les usines voisines, ce sont surtout des Limousins qui sont venus prêter main forte et eux aussi sont restés ; certains ont créé leur propre entreprise de tuilerie

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A Saint Hilaire la Palud, les fagots de deux mètres en stock sont destinés aux fours des tuileries toutes proches du village du Perré ou Pairé (l‘orthographe n’est pas constante mais davantage phonétique comme pour les noms propres). Les ouvriers des tuileries étaient beaucoup moins occupés l’hiver et certains en profitaient pour « faire du bois » et vendre à leur patron ces fagots qu’ils utiliseront eux-mêmes après…….

 

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Ces photos illustrent deux étapes de la fabrication de la tuile : celle du moulage, le mouleur au premier plan et le « gougeat » qui attend de réceptionner la tuile pour courir la poser sur les étagères pour le séchage. La deuxième photo évoque la phase cruciale de la cuisson qui s’étalait sur plusieurs jours. Elle était menée par un chauffeur qui en avait seul la lourde responsabilité, garant de la qualité des produits (tuiles, briques, carreaux).